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Dans ce papier, je vous parle de l’omerta qui règne autour du collodion !

Comment débuter au collodion humide ?

Lorsque j’ai souhaité me lancer dans la pratique du collodion humide, mon premier réflexe a été d’effectuer des recherches sur internet.


En effet, faisant partie de la génération « Y », Google est mon meilleur ami, ainsi que les forums de discussion, et enfin, les groupes d’entraide sur les réseaux sociaux comme Facebook.


C’est de ces derniers groupes dont je souhaite vous parler aujourd’hui.

Groupe francophone ?

Je me suis donc inscrit sur un

groupe francophone de collodion

assez réputé, et j’ai commencé à le parcourir, en long, en large et en travers, en effectuant des centaines de recherches, pour tenter de répondre à mes questions.

J’ai rapidement constaté, que sur beaucoup de sujets, des membres n’avaient qu’une unique phrase à la bouche : « Il faut vous faire former à la pratique du collodion humide, on ne se lance pas comme ça. ». Étant un autodidacte accompli dans tous les domaines que je pratique, le collodion n’échappera pas à cette règle, j’ai besoin d’apprendre seul.

Apprendre seul, c'est accepter de faire des erreurs, s'évertuer à les comprendre et les corriger. C'est en mon sens la meilleure des écoles et la plus formatrice.

J'ai osé poser des questions !!!

omerta collodion secret

Bien qu’autodidacte, arrive un moment où je dois m’adresser à des personnes plus compétentes, afin d’obtenir des précisions sur certains de mes questionnements.

J’ai donc posé ma première question… Comme vous l’aurez deviné, je n’ai pas échappé à la traditionnelle phrase : « Il faut se faire former… On ne se lance pas comme ça… ».

Je me suis vite rendu compte, que les membres qui scandent cette phrase à tout va, sont ceux qui vendent des formations ! Vu sous cet angle, le groupe d’entraide peut finalement devenir un centre de recrutement, et la source précieuse d’un commerce bien juteux.

Où sont les valeurs, la transmission et le partage des connaissances ?

Rétention d’information ?

Au fil de mes publications sur le groupe, j’ai constaté qu’une pincée de membres bienveillants tentaient de m’aider, et de me conseiller. Mais, certains autres membres expérimentés ont ouvertement déclaré : « Soit tu te fais former, soit tu te débrouilles seul ».

Se payer une formation au collodion ? Groupe de partage ou centre de formation ???

J’ai été profondément choqué de ces propos, moi qui suis intimement convaincu de la notion de partage et de gratuité. Je donne de mon temps libre dès que je le peux, pour des associations, ou en m’investissant dans des projets bénévoles… Ce concept de rétention volontaire d’information me dépasse entièrement.

Aujourd’hui, je ne poste plus rien sur les groupes francophones. L’état d’esprit qui y plane ne correspond absolument pas à mes valeurs.

J’y ai cependant rencontré deux belles personnes, avec qui j’échange en privé, et que j’ai voulu remercier à ma manière, en leur postant un colis avec un cadeau.

Si j’étais d’humeur taquine, j’aurais même pu vous dire qu’en effectuant mes recherches, j’ai constaté que quelques années en arrière, certains vendeurs de formations ont eux aussi été débutants. Comme moi, ils ont posé énormément de questions, et ont obtenu des réponses gratuites…

A cette époque, l’entraide était encore de vigueur. C’est bien la preuve que des dérives se sont installées au fil du temps, et je trouve cela bien dommage.

Un nouvel espoir avec les groupes Anglophones !

Après ces quelques déboires, je me suis tourné vers les groupes anglophones.
Et croyez-moi : la mentalité est tout autre !!!

Sur ces groupes, j’ai eu beaucoup de réponses à mes questions. Les membres partagent leur expérience et donnent leur avis en toute bienveillance. J’ai véritablement ressenti un cadre qui correspond mieux à mes valeurs, et à ce qu’on peut attendre d’un groupe d’entraide.

Inutile de vous préciser que sur ces groupes Anglophones, pas un seul message pour me vendre une formation !

Si vous avez du mal avec l’anglais, vous devez savoir que les outils Facebook sont suffisamment élaborés pour vous permettre de vous exprimer en français, les autres membres pourront traduire automatiquement vos messages !

Le premier groupe à avoir retenu mon attention est le groupe Collodion Bastards, qui compte 8403 membres.
Le deuxième groupe, The Wet Plate Collodion Photography, composé de 9076 membres, est géré par le célèbre Quinn Jacobson, artiste photographe, auteur de la série de livres très utiles : « Chemical pictures »

En conclusion

Formation collodion humide

Je n’ai rien contre les formations payantes. Elles sont nécessaires pour quiconque en ressent le besoin, et je n’exclus pas à mon tour de proposer de la formation. Ce qui me dérange, c’est cette incitation lourde, et cette dissimulation d’informations volontaire et flagrante, qui, en mon sens, est aux antipodes de ce qu’un groupe d’entraide doit apporter.

Découvrez mon article pour savoir comment débuter le collodion humide.

QUI SUIS-JE
MATHIEU BEAULIEU
Photographe et Auteur
Photographe professionnel passionné, j’explore une large palette de techniques photographiques, du collodion humide au numérique, en passant par le cyanotype et l’argentique. À travers mes images et mes projets, je cherche à transmettre une vision personnelle, empreinte de sensibilité et d’authenticité. Auteur de C’est l’histoire d’un Asperger, mes photographies reflètent une quête artistique autant qu’une démarche introspective.

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